Le goût pour l’antique et l’exaltation des fleurs et du printemps se retrouvent de nouveau dans cette chanson. Chloris, nymphe des fleurs, inspira de nombreux artistes peintres et poètes à la Renaissance, et constitue une référence pour les chansonniers Montmartrois désireux de faire renaître leur art à sa noblesse perdue. Le Montmartre de la fin du XIXe siècle se voulait « moderne Aventin », certes plus politique qu’artistique, et il n’est pas anodin non plus que cette chanson figure dans le recueil intitulé « Chansons du Quartier Latin ». Notons le poème de Théophile de Viau que mit en musique avec bonheur Reynaldo Hahn, afin de signifier que musique savante et musique populaire se rejoignaient alors dans leurs inspirations.
Compositeur : Paul Delmet
Paroles : Léon Durocher
Chant : Enguerrand Dubroca
Piano : Yuko Osawa
℗ 2021 Enguerrand Dubroca, sous licence exclusive à Salis & Cats, editions.