« Dans ton alcôve enfermons-nous » ; la voici l’alcôve en question, c’est une chambrette ouvrière saisie par Eugène Atget dans le Paris de la Belle Époque, à Belleville. L’imaginaire est effectivement fin de siècle, et pourtant les sources d’inspiration se trouvent encore au siècle des Lumières et du libertinage. Dans ce décor, j’imagine parfaitement une mise en scène de Fragonard telle qu’il l’a peinte dans son fameux tableau Le Verrou. Si l’on retient une approche dramaturgique, cette chanson est en quelque sorte une suite à « Fermons nos rideaux », qui raconte de très près la sentimentalité populaire… Chanson et sentimentalité françaises à la Belle Époque étaient encore marquées par le XVIIIe siècle.
Compositeur : Paul Delmet
Paroles : J. Richard
Chant : Enguerrand Dubroca
Piano : Yuko Osawa
℗ 2022 Enguerrand Dubroca, sous licence exclusive à Salis & Cats, editions.