Dans le « langage des fleurs », la glycine signifie l’attachement. Notre poète est manifestement très attaché à la belle qu’il idéalise pour souhaiter qu’un pinson vole lui exprimer son amour. Pour des auditeurs du XXIe siècle, tout cela n’est que poésie, mais nous n’imaginons pas qu’avant l’invention de la radio, la musique et la chanson couraient déjà partout dans les rues grâce… aux oiseaux ! Ils étaient dressés par des oiseleurs afin de reproduire des airs à la mode. Il y eut notamment aux XVIIe et XVIIIe siècles une grande vogue pour ces oiseaux imitateurs dont certaines espèces étaient plus prisées que d’autres. Je ne sais pas si le pinson en faisait partie.
Compositeur : Paul Delmet
Paroles : Léon Durocher
Chant : Enguerrand Dubroca
Piano : Yuko Osawa
℗ 2022 Enguerrand Dubroca, sous licence exclusive à Salis & Cats, editions.