Je vous parlais hier de Thérésa. Elle fut la première grande vedette féminine du café-concert français, sacrée reine du caf’conc’ en 1863, un an à peine après l’invention du numéro qui la rendit célèbre. Eugénie Emma Valadon de son vrai nom, fut d’abord une mauvaise chanteuse de romances médiocres. C’est lors du réveillon de l’an 1862 qu’elle prend conscience de son pouvoir comique lorsqu’elle entonne l’une des romances de son répertoire avec un accent teuton, doublée d’une tyrolienne. Le public l’acclame ! Dans cette veine comique, à mille lieues de la chanson poétique française, elle créa des airs comme La femme à Barbe. Cette musique commerciale fut l’anti-modèle des cabarets artistiques et littéraires de Montmartre.
Compositeur : Paul Delmet
Paroles : Edmond Teulet
Chant : Enguerrand Dubroca
Piano : Yuko Osawa
℗ 2022 Enguerrand Dubroca, sous licence exclusive à Salis & Cats, editions.