Les « rapins », c’est ainsi que l’on nommait au XIXe siècle les peintres, étaient légion à Montmartre. C’était un lieu propice pour la bohème car la vie y était peu chère, ainsi que l’inspiration et les rencontres artistiques favorisées. Le poète, le compositeur et le chanteur, à l’instar du peintre, dessinent et peignent, avec des couleurs et des traits, des voyelles et des consonnes. Jules Séeberger a saisi l’un de ces rapins devant le Maquis de Montmartre, qui était une sorte de bidonville sur le versant nord de la Butte. Tout ce petit monde a fui le village qui s’embourgeoisait à partir de la Première Guerre mondiale pour trouver refuge dans le quartier du Montparnasse.
Compositeur : Paul Delmet
Paroles : Maurice Boukay
Chant : Enguerrand Dubroca
Piano : Yuko Osawa
℗ 2021 Enguerrand Dubroca, sous licence exclusive à Salis & Cats, editions.